
On ne va pas parler cuisine aujourd’hui, bien que tout cela s’intègre dans un ensemble. Le fait d’avoir réduit les sucres de mon quotidien, il y a des années, et d’avoir adopté une cuisine plus « équilibrée » va de paire avec un mode de vie un peu plus sain, de recherche de mieux-être global.
Pourquoi est-ce que je prends le temps de te parler de cela ? Finalement, dans la vie de tous les jours et encore plus sur les réseaux sociaux, on a tendance à parler, à montrer seulement ce qui va, comme si tout le reste n’existait pas. Et je le comprends car on a envie de s’entourer de positif. Cela ne signifie pas pour autant que tout est « parfait ». J’ai donc eu envie de te partager un sujet un peu plus personnel, en me disant que tu pouvais peut-être aussi t’y retrouver.
Je pense que nous sommes nombreux à ressentir parfois ce sentiment de « stress », « d’angoisses », de ne pas en faire assez ou d’en faire trop, de courir après le temps voire de « mal-être au sens léger du terme » et par conséquent de recherche de mieux-être, de son équilibre finalement.
Ce sentiment peut ressortir de façon physique, en tout cas c’est/c’était le cas pour moi. Comme des maux à l’estomac, des insomnies ou des réveils nocturnes, cet agacement (pour rester polie) quand quelque chose ne se déroule pas comme je l’avais prévu etc. Finalement le corps parle quand la tête ne veut pas écouter !
Je me suis forcée à sortir la tête de l’eau, de mon quotidien si chargé. Quand on avance dans sa journée étape après étape, on ne voit pas ce qu’il y a autour ni ce qu’il y a à l’intérieur de soi.
On prend l’habitude de ne pas prendre assez de recul, en se disant « on verra plus tard ». On étouffe ses sentiments car il y a « tant de choses à faire aujourd’hui ».
On a tellement de casquette dans une seule journée, Maman, femme, salariée, cuisinière, épouse, « gestionnaire de maison » 😉 etc etc, et je mets bien évidemment cela au masculin également, que la journée est ponctuée de tâches à accomplir. Je ne me plains pas car j’ai la chance d’aimer tout ce que je fais et je le fais avec bon cœur et plaisir. Ceci dit, camoufler ce que l’on ressent par manque de temps ou autre n’est peut être pas la solution car j’ai bien l’impression que d’une façon ou d’une autre cela va ressortir.
Cette prise de conscience ne s’est pas faite du jour au lendemain, et je pense qu’elle se fera en continue. J’ai l’impression d’avoir été sur le chemin du petit poucet et d’avoir ramassé des petites pierres par ci par là. Ces pierres, ces mots, ces personnes que j’ai rencontrés, je les ai mis de côté, dans un coin de ma tête en me disant « ok cela va m’aider mais je ne sais pas trop comment encore et puis ce n’est pas encore le moment ».
Parce que tu as beau savoir que tu dois faire quelque chose, il faut que tu acceptes finalement de le faire. Ce sont 2 choses différentes. J’ai donc laissé du temps au temps, en cumulant des informations, en me documentant, en discutant avec d’autres personnes jusqu’au jour où réellement j’ai décidé de le mettre en pratique.
Pour autant, je ne révolutionne pas ma vie du jour au lendemain. Juste j’accepte de changer un peu mes habitudes de vie, ces étapes qui s’enchainent. J’accepte d’écouter mes ressentis et d’y travailler sans les camoufler. J’accepte de faire en sorte de me sentir « mieux » et je prends le temps de mettre en place des petites choses pour cela.
Je pense que de part notre parcours de vie, notre histoire, nous avons tous des ressentis différents. Des choses qui me seront positives, ne te le seront peut-être pas et vice-versa. Pour cela, il faut tester et laisser de côté ce qui ne nous convient pas.
Je ne parle pas ici de mal-être profond, ni de dépression ou de burn-out avéré. Ce sont des états qui doivent être pris en charge par un professionnel compétent. Je parle ici de sentiment de mieux-être. Ce sont deux choses différentes mais finalement dans le temps qui peuvent se rejoindre.
Je vois la vie comme une succession « d’étapes » temps, de vies. L’enfance, l’adolescence, la vie de jeune adulte, de parents avec …qui sera différente de l’un à l’autre.
Je me trouve actuellement dans celle « de parents avec des enfants à la maison ». Je suis une maman si heureuse. J’aime être leur maman, les accompagner à découvrir la vie, à partager tout ces petits moments avec eux (bien sur toujours avec ce sentiment de ne pas en faire assez hein 😉 ). J’aime notre vie à 4, tout ce que nous bâtissons au quotidien pour ne garder que le positif et le plus important.
Et là, tu te dis, je me dis en culpabilisant et en écrivant ces quelques mots « mais, tu as tout pour être heureuse, de quoi tu te plains »? Mais en vrai (comme dirait ma fille !), je ne me plains pas justement, je prends conscience que même si autour de moi j’ai la chance que mon petit monde se porte à merveille, j’ai tendance à « m’oublier moi-même ».
Alors, un jour, j’ai décidé qu’il était temps que j’écoute davantage mes ressentis, que je prenne ce temps en mettant en place des petites choses pour me sentir mieux, pour eux, mais pour moi avant tout.
Et puis il est aussi important de relativiser, d être bienveillant avec soi même. Ce que nous faisons est déjà bien, déjà assez. Il y a des périodes où nous sommes plus fatigués que d autre ou avec un rythme de vie plus soutenu, lever le pied est peut être juste ce qu’ il faut, pour trouver son équilibre à ce moment là. Tout ça pour dire que nous avons tous des vies et des étapes de vies différentes et qu’ il est important de relâcher la pression en évitant de se comparer. Mais de faire ce que nous ressentons à ce moment là. Et ajuster au fur et à mesure.
Je ne sais pas si ces quelques mots te parlent, n’hésite pas à me partager ton avis.
Je te parle de la suite très vite, parce que là déjà ça fait beaucoup de choses à lire 😉


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